dimanche 6 février 2011

To touch or not to touch: that is the question

Les principales entreprises des TIC (Microsoft, Apple, Samsung, Siemens...) imaginent nos futurs environnements peuplés de produits tactiles. Pour les 10 ans à venir, ils voient partout des écrans, des tables, des murs, des bornes, des téléphones tactiles.
J'utilise un nom pour caractériser cette tendance, je parle de tactilisation. Peu de produits interactifs y échappent.
Il ne faudrait pas que cette vague de fond cache une autre tendance de l'interaction, à la fois proche et conceptuellement opposée.
Proche, car il s'agit toujours de contrôler nos systèmes avec les mains, opposée car il n'est plus question de toucher mais d'agir à distance.
D'un côté, c'est du touch interaction, de l'autre du touch free.

Dans la vie courante, il est assez rare que le plus efficace soit de toucher les choses pour les contrôler, soit on est trop loin, soit on a les mains sales, mouillés, gantés...

Par ailleurs, toucher l'écran est, en termes de comman-des, bien pauvre, même si l'interaction multitactile permet d'enrichir la palette des commandes (zoom, défilement, rotation...).

eyeSight illustre, dans cette vidéo, (1min 40) l'apport d'une interaction touch free, une interaction gestuelle simple sans contact.

L'avenir sera probablement divers, selon le contexte, selon le système, il faudra choisir entre tactilisation ou gesticultaion.
Pour le concepteur To touch or not to touch: that is the question.